Satire, points de vue et déradicalisation dans Moi, Khaled Kelkal de Salim Bachi

Authors

  • Martine Wagner

Abstract

Moi, Khaled Kelkal évoque la trajectoire de Khaled Kelkal, fils d’immigrés algériens de la banlieue lyonnaise, radicalisé en prison et impliqué dans différents attentats en France en 1995. Bien que le roman se présente comme un témoignage de Kelkal à voix unique, la polyphonie permet à Salim Bachi de faire coïncider constamment deux points de vue au sein de la narration, celui du radicalisé et celui d’un Autre sceptique qui jauge différents discours et qui est une sorte de double de l’auteur. Points de vue et intertextualité permettent au lecteur et à la lectrice d’exercer leur esprit critique faisant du roman à la fois un texte pédagogique sur l’embrigadement djihadiste et une praxis de déradicalisation.

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Published

2022-01-13

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