La dynamique des langues Camerounaises et Nigériennes en faveur du soft power et de la diplomatie

Autores

  • Eliette Ngo Tjomb Assembe
  • Moustapha Aliou Ridda

Resumo

Cet article aborde l’influence des langues camerounaises et nigériennes sur la diplomatie et l’exercice du soft power en Afrique. Si la plupart des études se concentrent sur les langues véhiculaires telles que le français et l’anglais, cette recherche relève comment les langues locales dont le fulfulde et le hausa, en Afrique de l’ou est et le beti-fang en Afrique centrale, facilitent les relations diplomatiques et la projection culturelle. Par une méthodologie mixte combinant l’analyse de contenu, les entretiens et les études de cas, cette étude démontre que l’enseignement des langues constitue un levier de pérennisation et de promotion culturel, d’initiatives de diplomatie publique et de coopération régionale, renforçant les liens interculturels et multilatéraux. Nos résultats suggèrent l’intégration des langues nationales africaines dans les stratégies de soft power pour améliorer l’image des nations et favoriser des initiatives diplomatiques plus inclusives et efficaces. Une meilleure valorisation des langues africaines dans les politiques de soft power favorisera l’intégration des langues camerounaises et nigériennes dans les stratégies de communication diplomatique.

Mots-clés: Soft power, langues nationales africaines, politique linguistique, Communication diplomatique.

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Publicado

2024-08-02

Como Citar

Tjomb Assembe, E. N., & Aliou Ridda, M. (2024). La dynamique des langues Camerounaises et Nigériennes en faveur du soft power et de la diplomatie. Africana Studia, 1(40). Obtido de http://84.247.136.72/ojsletrasX/index.php/AfricanaStudia/article/view/14322