Les grandes lignes d’un monde mythique insoupçonné. Des rythmes, de la temporalité et de la place du sujet dans l’art rupestre paléolithique

Resumo

Les points analysés sont relatifs à la temporalité dans les productions et dans l’existence du sujet, mais aussi au rôle du langage et des rythmes dans le processus de la figuration symbolique de l’art paléolithique des grottes et des abris.
Sans que les résultats apportent de nouvelles hiérarchies et distinctions dans l’épaisseur temporelle du phénomène artistique figuratif puissant de 35 millénaires, ils permettent de mettre en évidence des critères d’homogénéité et de régularité qui singularisent la structure du dispositif mythologique à l’oeuvre dans le monde des sapiens modernes de l’espace sud européen et africain, sinon au-delà.
Ces réflexions sur la place du sujet, de la technique et des rythmes dans l’élaboration et la transmission des récits et des mythes aux aurores de l’aventure humaine, bien avant le broyage progressif de la pensée mythologique aux cours de l’époque historique, sont abordées dans le sens où A. Leroi-Gourhan en convoquait le développement dans Le geste et la parole en 1965.

Mots-clés: paléolithique, art rupestre, pensée mythique, rythmes.