De «l’endogénéité» à «l’exogénéité» du paysage végétal dans la ville de Maroua (Extrême-Nord Cameroun)
Abstract
L’environnement est un donné et un construit. Les populations Guiziga et Mofou qui s’installent dans le site de Maroua trouvent un environnement arboré, propice à leur épanouissement. Dans leur quotidienne de survie, ces peuples vont déboiser l’environnement. Pendant la colonisation, le paysage végétal de Maroua est dégradé. Cette situation pousse les colons à mettre en place une politique de reboisement. C’est ainsi que de nouvelles essences végétales sont introduites à Maroua. Parmi celles-ci, Azadirachta
indica encore appelé Neem est la plus répandue.
Cet article analyse le passage d’une végétation endogène vers une exogène caractérisée par la prééminence des essences végétales importées.
La méthodologie a consisté au dénombrement des arbres de rue grâce à la méthode de transects. La détermination des espèces végétales a été faite par un botaniste. Le reboisement de Maroua qui commence à la période allemande atteint sa vitesse de croisière pendant la période française. D’une végétation complétement locale au départ, on assiste aujourd’hui à une mutation profonde de l’environnement qui se compose de 88 % d’essences introduites et de 12 % d’espèces locales.
Mots-clés: Environnement végétal, reboisement, colonisation, Cameroun.
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